logo
#

Dernières actualités avec #terre battue

« Elle va faire évoluer son jeu » : que vaut Loïs Boisson, spécialiste de la terre battue, sur dur ?
« Elle va faire évoluer son jeu » : que vaut Loïs Boisson, spécialiste de la terre battue, sur dur ?

L'Équipe

timea day ago

  • Sport
  • L'Équipe

« Elle va faire évoluer son jeu » : que vaut Loïs Boisson, spécialiste de la terre battue, sur dur ?

Après avoir brillé sur terre battue, la Française Loïs Boisson va désormais se mesurer au dur, à Montréal, Cincinnati et l'US Open. Une surface où elle n'a pas tant joué et où elle possède peu de références. C'est le moment de quitter cette terre battue qu'elle aime tant. La parenthèse sur gazon avait été de courte durée, un petit match de qualifications perdu à Wimbledon (en trois sets face à la Canadienne Carson Branstine). Celle sur terre battue, un peu plus longue, lui a offert un premier titre WTA, dimanche à Hambourg, et la certitude, si elle en doutait, qu'elle allait être une menace pour bon nombre de joueuses sur la surface. Loïs Boisson l'avouait l'an dernier, elle préfère la terre battue. « J'arrive mieux à mettre mon jeu en place. Mon service avec de l'effet et mon coup droit bombé avec de la lourdeur marchent mieux sur terre que sur dur. » En pro, la nouvelle 44e mondiale a joué deux fois plus de rencontres sur ocre (148) que sur dur (69). Et s'y montre plus performante : 107 succès sur terre battue (72 % de victoires), 33 seulement sur dur (47 % de victoires). Que ce soit sur le circuit junior (deux titres en 2019) comme pro (huit titres, ITF et WTA 125 compris), elle a remporté uniquement des tournois sur terre. Aucun set pris contre des tops 100 sur dur Sur dur, elle compte comme meilleures performances un quart de finale au WTA 125 de Limoges en décembre 2023 et deux autres quarts à Grenoble (ITF 75 000 $) et Macon (ITF 50 000 $) en 2024, ces trois tournois ayant été disputés en salle. Et ses plus belles victoires ? Olivia Gadecki, 234e en 2021, Kristina Mladenovic, 237e en 2023 et Tereza Martincova, 148e, sur abandon en 2024. Et face aux quatre tops 100 qu'elle a défiés sur la surface, Boisson n'a pas pris le moindre set. Mais ces stats n'inquiètent pas Stéphane Gloaguen, qui l'a entraînée à Beaulieu-sur-Mer puis à l'académie de Ricardo Piatti, à Bordighera, de 2011 à 2016. « Elle se sentait mieux sur terre, c'est sûr. Sur dur, elle jouait bien sans jamais avoir des résultats clinquants. Mais elle n'était pas larguée en tournoi, cette surface ne la mettait pas en difficulté, elle n'a jamais été limitée, confie le coach. Je reste persuadé que Loïs est une joueuse complète qui pourra faire des résultats partout. Elle va faire évoluer son jeu, notamment son coup droit. » « Ce n'est plus une surface aussi rapide qu'avant (le dur), la balle accroche et rebondit bien. Son coup droit sera toujours efficace et son physique sera toujours là » Pauline Parmentier, coach de l'équipe de France de Billie Jean King Cup L'une des spécificités de son jeu est de tourner autour de son revers pour frapper des coups droits liftés après un important décalage. « J'ai besoin de temps pour pouvoir le faire », nous disait-elle. Elle le faisait déjà plus jeune, elle continuera à le faire. Et pourrait être plus facilement contrée que sur terre battue. Mais Pauline Parmentier, coach de l'équipe de France de Billie Jean King Cup qui l'a accompagnée à Hambourg en début de semaine, la voit « être performante. Ce n'est plus une surface aussi rapide qu'avant, la balle accroche et rebondit bien. Son coup droit sera toujours efficace et son physique sera toujours là ». Il lui faudra surtout s'adapter à l'air canadien. Elle pourrait entrer en lice à Montréal dès dimanche. « C'est sûr que je ne vais pas avoir une grosse préparation », admettait la joueuse de 22 ans dimanche. Il y aura ensuite un autre WTA 1000 de Cincinnati (7-18 août) avant son baptême à l'US Open (24 août-7 septembre). « J'aurai le temps de m'adapter d'ici là. » À lire aussi Boisson a toujours une solution Boisson, une folle saison sur terre battue conclue en beauté Alcaraz-Sinner, la finale en questions

Montréal, Cincinnati, US Open ... Loïs Boisson, l'héroïne de Roland-Garros, s'attaque au dur
Montréal, Cincinnati, US Open ... Loïs Boisson, l'héroïne de Roland-Garros, s'attaque au dur

Le Figaro

timea day ago

  • Sport
  • Le Figaro

Montréal, Cincinnati, US Open ... Loïs Boisson, l'héroïne de Roland-Garros, s'attaque au dur

DÉCRYPTAGE - Spécialiste de la terre battue, la Française, révélation du dernier Grand Chelem parisien et sacrée dimanche à Hambourg, s'attaque à la tournée nord-américaine sur dur, à Montréal, Cincinnati et l'US Open. Une surface où elle possède peu de références. La fusée Loïs Boisson. La nouvelle attraction du tennis français. Avant son épopée parisienne (demi-finale à Roland-Garros), il y a deux mois, la Dijonnaise occupait le 361e rang mondial WTA. Après son premier titre sur le circuit principal à Hambourg dimanche (face à la Hongroise Anna Bondar 7-5, 6-3), là voilà désormais 44e mondiale, essentiellement grâce à ses performances sur ocre. En 2025, Loïs Boisson a ainsi remporté onze matches sur treize sur terre battue (en trois tournois sur le circuit principal). À découvrir Classement WTA La parenthèse sur gazon avait été de courte durée, avec un petit match de qualifications perdu à Wimbledon (défaite en trois sets face à la Canadienne Carson Branstine). Lors de son épopée à Roland-Garros (demi-finale), elle ne s'en cachait pas. C'est la terre battue qu'elle préfère. « J'arrive mieux à mettre mon jeu en place. Mon service avec de l'effet et mon coup droit bombé avec de la lourdeur marchent mieux sur terre que sur dur. » Loin de sa surface adorée, le nouveau phénomène du tennis français ne possède pas encore beaucoup de références. Publicité Elle a joué deux fois plus de rencontres sur terre battue que sur dur dans sa carrière L'Equipe rappelait ses stats hors terre battue. Depuis son passage chez les pros, la nouvelle 44e mondiale a joué deux fois plus de rencontres sur ocre (148) que sur dur (69). Elle compte 107 succès sur terre battue (72 % de victoires), 33 seulement sur dur (47 % de victoires). Sur le circuit junior (deux titres en 2019) comme en pro (huit titres, ITF et WTA 125 compris), elle a remporté uniquement des tournois sur terre. Ses meilleures performances sur dur ? Un quart de finale au WTA 125 de Limoges en décembre 2023 et deux autres quarts à Grenoble (ITF 75000 $) et Mâcon (ITF 50000 $) en 2024, ces trois tournois ayant été disputés en salle. Ses plus belles victoires? Olivia Gadecki, 234e en 2021, Kristina Mladenovic, 237e en 2023, et Tereza Martincova, 148e, sur abandon en 2024. Et face aux quatre tops 100 qu'elle a défiées sur la surface, Boisson n'a pas glané le moindre set. Des grands débuts très attendus à l'US Open La joueuse de 22 ans s'attaque à un nouveau défi : la tournée nord-américaine sur dur avec au programme les WTA 1000 de Cincinnati (7-18 août), avant ses grands débuts à l'US Open (24 août-7 septembre). « J'aurai le temps de m'adapter d'ici là. » Celle qui est devenue la première tricolore depuis la victoire de Caroline Garcia au Masters, le 7 novembre 2022, à remporter un tournoi sur le circuit principal, a prouvé qu'elle progressait vite et que son étonnant parcours parisien n'était pas un feu de paille. Vite, la suite.

À Gstaad, Alexander Bublik décroche son 6e titre sur le circuit ATP, son premier sur terre battue
À Gstaad, Alexander Bublik décroche son 6e titre sur le circuit ATP, son premier sur terre battue

L'Équipe

time2 days ago

  • Sport
  • L'Équipe

À Gstaad, Alexander Bublik décroche son 6e titre sur le circuit ATP, son premier sur terre battue

Alexander Bublik a dominé Juan Manuel Cerundolo en finale de l'ATP 250 de Gstaad (6-4, 4-6, 6-3), ce dimanche. Un premier titre sur terre battue pour le Kazakhstanais, déjà auteur d'un très bon Roland-Garros en 2025. Qui aurait parié que la terre battue relancerait l'année d'Alexander Bublik ? Retombé au 77e rang à l'ATP avant le début de la saison sur la surface, le Kazakhstanais a achevé la longue parenthèse terrienne par un titre, ce dimanche, et un retour dans le top 30 mondial, lundi. Le fantasque droitier a disposé de Juan Manuel Cerundolo, qui n'a pas quitté la terre de la saison, en trois sets en finale de l'ATP 250 de Gstaad, en Suisse (6-4, 4-6, 6-3). Auteur de 13 aces et de 47 coups gagnants, mais aussi de 39 fautes directes, Bublik a ainsi décroché son premier titre sur terre battue sur le circuit principal. Le sixième de sa carrière, toutes surfaces confondues. Déjà hauteur d'un printemps encourageant et d'une victoire au Challenger de Turin, il avait joué le feu à Roland-Garros pour s'offrir l'émouvante ovation du Suzanne-Lenglen après avoir sorti Jack Draper en huitièmes de finale (5-7, 6-3, 6-2, 6-4). Le tout, alors qu'il n'avait jamais caché son désamour pour l'ocre. En Suisse, l'actuel 34e joueur mondial a notamment éliminé Francisco Comesana (6-4, 6-3) et le Français Arthur Cazaux (6-1, 7-5) sur sa route vers le titre.

Tennis : Loïs Boisson s'offre son premier titre à Hambourg
Tennis : Loïs Boisson s'offre son premier titre à Hambourg

Le Parisien

time2 days ago

  • Sport
  • Le Parisien

Tennis : Loïs Boisson s'offre son premier titre à Hambourg

Tout sourire, le pouce levé mais sans excès, Loïs Boisson salue le public de Hambourg. En battant la Hongroise Anna Bondar (7-5, 6-3 en 1h51) en finale du tournoi WTA 250, la demi-finaliste du dernier Roland-Garros, 22 ans, s'est offert son premier titre sur le circuit principal… après à peine trois tournois disputés ! Et montré que son épopée parisienne, dont elle a gardé sa tenue bleue, n'avait sans doute rien d'un feu de paille, surtout sur terre battue, sa surface fétiche . Avec ce succès, la Dijonnaise, qui était encore au-delà de la 350e place il y a deux mois, va atteindre le 44e rang à la WTA. « Loïs est ma favorite, expliquait avant le tournoi Andrea Petkovic, ex-n°9 mondiale et ambassadrice de l'épreuve. Je mettrais mon argent sur elle. Je pense qu'elle est née pour jouer sur terre battue. Son gros coup droit, ses qualités athlétiques, son feeling du jeu sur les breaks… Tout cela joue en sa faveur. » Avec la tension légitime et la découverte d'un nouveau palier, Boisson a souffert. Mais assuré l'essentiel. Pour son premier rendez-vous à ce niveau face à une joueuse plus aguerrie aux joutes du circuit -professionnelle depuis 2014 et accessoirement tenante du titre allemand - la Française, bardée d'un large bandage à la cuisse gauche aussi tendu que ses nerfs , rate complètement son début de match. À peine le temps de commencer et la voilà déjà menée 4-0. La Tricolore est dominée par la puissance de la Hongroise, qui s'offre des balles de 5-1. Mais Boisson s'accroche et parvient à revenir à 4-2, 40-15… avant de céder de nouveau sur des fautes grossières en coup droit. En face, Bondar ne respire pas la sérénité, aligne les fautes directes et les balles en cloche peu inspirées et laisse l'héroïne de Roland-Garros revenir au score à coups d'amortis, l'une de ses marques de fabrique avec sa grosse gifle de coup droit lifté. À 5-5, dans cette curieuse manche de montagnes russes, Boisson efface trois nouvelles balles de break pour faire enfin la course en tête. Et ne laisse pas passer l'occasion de conclure sur une volée haute complètement ratée de son adversaire. Bis repetita dans la seconde manche. Bondar se détache 3-1 mais le n° 1 bleu-blanc-rouge, toujours aussi précise dans le petit jeu, rattrape son retard. Après avoir sauvé de nouvelles balles de break à 3-3 La nouvelle membre du top 50, sortie dès le 1e tour des qualifications à Wimbledon , va désormais se tourner vers le continent américain, où l'attend la tournée estivale sur dur. Avec seulement des points à engranger et d'ores et déjà l'assurance de disputer le tableau final de l'US Open.

Tennis : Alexander Bublik s'offre le tournoi de Gstaad
Tennis : Alexander Bublik s'offre le tournoi de Gstaad

Le Figaro

time2 days ago

  • Sport
  • Le Figaro

Tennis : Alexander Bublik s'offre le tournoi de Gstaad

Le Kazakhstanais Alexander Bublik, 34e joueur mondial, a remporté son premier titre sur terre battue en battant (6-4, 4-6, 6-3) l'Argentin Juan Manuel Cerundolo en finale du tournoi ATP 250 de Gstaad dimanche. Durant sa carrière, Bublik s'était imposé sur herbe (Halle) et sur dur (Montpellier et Anvers), mais pas sur l'ocre, où il n'avait même jamais atteint une finale. Dimanche, en Suisse, il a pris le dessus sur le cadet des frères Cerundolo, pur spécialiste de la terre battue, qui n'était plus entré en finale d'un tournoi ATP depuis sa victoire à Cordoba en 2021 mais a fait chuter en demi-finale le favori Casper Ruud. Publicité S'appuyant sur son service et quelques coups facétieux dont il a le secret, Bublik a dominé la première manche, avant de se dérégler dans la deuxième, ce dont fera les frais une de ses raquettes, explosée de rage au sol. Mais il s'est repris dans le set décisif pour asseoir sa supériorité intrinsèque. Bublik confirme sa forme du moment : il a remporté il y a un mois son deuxième titre à Halle et était allé jusqu'en quart de finale à Roland-Garros, s'inclinant seulement contre Jannik Sinner.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store